Pour randonner dans les Calanques, il faut un solide sens de l'orientation. Dans certaines parties du parc, seul la couleur du balisage indique le chemin. Pas de noms, pas de direction, très "peaumatoire" dans ce dédale de sentiers. Il faut aussi se méfier et bien se renseigner avant de s'aventurer car certains itinéraires demandent l'usage du matériel d'escalade!
Donc pour éviter les mauvaises surprises, un petit repérage était nécessaire pour peaufiner le programme d'avril. Le premier jour, un ami du coin m'emmène dans une de ses petites randonnée secrète. A deux doigts de la civilisation, un vallon nous mène jusqu'à une source, puis au sommet de la montagne avec un panorama époustouflant. Le lendemain, pour éviter la circulation marseillaise, départ de nuit pour les Goudes. Un hibou Grand Duc m'accompagne de son chant. Les lumières de l'aube illuminent de rose le calcaire blanc. Le sentier d'abord bien large devient un peu plus aérien avant d'atteindre le sommet de Marseilleveyre. Le 360° est vraiment splendide, d'un coté une nature sauvage et de l'autre la grande ville avec son stade immense. Plus loin, je loupe la bonne couleur et c'est parti pour un joli détour. Je rattrape mon chemin sur le Plateau de l'Homme Mort. Un splendide vallon ramène au bord des flots. Le jour suivant c'est parti pour un super parcours sur les falaises du Devenson qui plongent sur des centaines de mètres à la verticale dans la Méditerranée. Au détour du chemin, rencontre avec une magnifique couleuvre à échelons qui s'enfile avec nonchalance dans les buissons. Tous les itinéraires sont magnifiques, et l'histoire du parc national des Calanques est riche. Au sortir de l'hiver, ça va être grandiose de faire découvrir cette belle région, avec comme fond sonore, les flots, le vent et l'accent provençal...
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